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Ping Pong est une émission d'interviews , de reportages et de digressions , locale et/ou musicale .
Aujourd’hui, je vous emmène poursuivre mon exploration du marché d’Hesdin, où je rencontre des producteurs locaux au fil des semaines.
Ce reportage s’inscrit dans une série de portraits qui révèlent des histoires souvent bien plus riches que ce que l’on imagine derrière chaque étal.
Pour cet épisode, je vous invite à découvrir le parcours de Romuald , un producteur au chemin singulier, qui a su se réinventer après avoir traversé plusieurs tournants inattendus.
Entre imprévus et reconversions, ce personnage nous montre comment on peut transformer des obstacles en opportunités. Son histoire, comme celles des producteurs que j’ai rencontrés, est faite de résilience, de passion et d’audace. Vous êtes prêts à découvrir ce nouveau portrait ?
Alors c’est parti pour ce nouvel épisode de Ping Pong , le n°24 , les champis de Romu .
Ping pong reçoit Marine Fourneau , chargée de communication à Culture commune , pour évoquer les grands moments de la saison culturelle 2024/2025 .
Cette semaine, je vous invite dans mon jardin .
Enfin, pas dans le mien, dans le leur. Leur Jardin, c’est celui de Sylvain et Martine , couple Avionnais , qui a démarré en 2022 , un projet singulier , du moins dans le bassin minier : proposer un bar dans leur jardin .
Cette semaine , dans ce ping pong #17 , direction le montreuillois pour aller à la rencontre de Perrine Bethouart et Bastien Robillard , Couple d’entrepreneurs agricoles qui ont lancé en 2023 de l’abeille au fruit , un projet en agro écologie biologique à Campigneules les grandes, projet basé sur l'alliance entre arboriculture, apiculture et une partie maraichage.
Rencontre avec Perrine dans un premier temps , puis avec Bastien pour évoquer leur projet .
Explorez le monde du Printemps des Créateurs, un marché local mettant en lumière des artisans et producteurs soucieux de l'environnement. Rencontrez Claire, initiatrice de cet événement, et plongez dans les portraits des personnes qui y participent. Des portraits authentiques, des discussions sincères et de la musique agréable vous attendent dans ce podcast à l'esprit écoresponsable et DIY .
Les 12 et 13 mars se tenait à l’hippodrome de Douai , la représentation Give it to the Sky , par l’ensemble zéro et Peter Broderick . L’ensemble 0 est un ensemble de musique contemporaine à géométrie variable , autour de Stéphane Garin et Sylvain Chauveau, interprétant des pièces de compositeurs principalement contemporains ( de John Cage à Moondog )mais également des pièces qui leur sont propres à l’image de Jojoni récemment sorti dans la série culte Made to measure) ils ont travaillé depuis 2004 avec de nombreux collaborateurs. Peter Broderick est un musicien multi instrumentiste américain , à la discographie foisonnante . Il a multiplié les collaborations au cours de sa déjà longue discogaphie en dépit de ses 37 ans , travaillant notamment avec le Hollandais Machinefabriek , Greg Haines , Olafur Arnalds ou encore Nils frahm . Give it to the sky est une relecture de l’oeuvre Tower of Meaning qu’Arthur Russel avait composé pour l’opéra Médéa d’Euripide que Robert Wilson était en train de monter aux débuts des années 1980 . Arthur Russel avait été recommandé à Wilson sous les conseils de Phillip Glass , avec lequel Wilson venait de travailler sur Einstein on the beach . Assez rapidement , Wilson ne se montre pas satisfait du travail d’Arthur Russel et demandra à Gavin Bryars de prendre la suite de l’écriture musicale . Depuis un peu plus d’une dizaine d’années , l’oeuvre d’Arthur Russsel , mort en 1992 , ne cesse d’être dévoilée par l’intermédiaire de compilations posthumes dont la dernière en date , picture of bunny rabbit est sorti en 2023 . Tower of meaning constitue le premier des trois enregistrements qu’Arthur Russel publiera de son vivant sous son patronyme . Oeuvre maudite , elle sortira sur le label de Philip Glass , Chatham square mais laissera comme un goût d’inachevé . Cette relecture de TOWER OF MEANING , rebaptisée GIVE IT TO THE SKY , est agrémentée de titres inédits à ce jour que Peter Broderick , désormais détenteur des partitions de Russell , a souhaité ajouter aux 13 titres initiaux . Sur scène , l’oeuvre est interprétée par 12 musiciens musiciennes , sublimée par un très beau travail de scénographie et de mise en lumière réalisé par Caty Olive , avec les conseils à la dramaturgie de Christian Rizzo . Nous rencontrons Sylvain Chauveau , Stéphane Garin , Julien Pontvianne ainsi que Peter Broderick quelques heures avant leur seconde représentation à l’hippodrome de Douai le mercredi 13 mars . En fond sonore , la musique d’arthur Russel extraite de l’album world of echo . Nous avons écouté en intermèdes musicaux Corky III , give it to the sky ainsi que Tower of Meaning VII tous trois extraits de Give it to the sky sorti sous format cd et vinyle sur le label Erased Tapes . Les prochaines représentations quant à elles , sont prévues A Bruxelles, Klara festival, AB = 20 mars A Paris, 104 = 26 septembre A Maubeuge, Manège = 18 octobre Un grand merci à l’équipe de l’hippodrome pour sa disponibilité et son accueil , aux musiciens pour leur temps et leur participation , et à Gabriella Sedita pour la traduction .
Cette semaine, du 4 au 8 mars, marque la clôture d'une résidence artistique exceptionnelle à l'EHPAD Pierre Mauroy à Harnes. Pendant deux mois, l'artiste plasticienne, musicienne et créatrice sonore Catherine Zgorecki a investi cet établissement, accompagnée de Laurent Viscar, animateur socio-culturel. Ensemble, ils ont exploré les mémoires et les histoires du bassin minier, territoire d'origine de Catherine Zgorecki, où elle questionne le rapport à la mémoire, aux lieux, aux hommes et aux femmes qui y résident, ainsi qu'à leur activité.
Cette résidence s'inscrit dans le cadre du programme Circulations, financé par la DRAC du Nord Pas de Calais, qui vise à donner à voir, à entendre et à comprendre une démarche artistique. Au cœur de cette expérience artistique, le partage des mémoires, les rencontres intergénérationnelles et la volonté de rendre visible des personnes et des histoires de vies invisibilisées par notre société ont été des éléments clés.
Dans cette émission, nous avons le privilège de rencontrer Catherine Zgorecki et Laurent Viscar, initiateurs et concepteurs de ce projet, à quelques jours de la fin de la résidence. Ils nous dévoilent le cahier des charges de cette expérience où l'EHPAD devient bien plus qu'un lieu de soins, mais un véritable lieu de vie, d'échanges et de partage.
Le dimanche 25 février, la Halle aux sucres à Dunkerque accueillait un concert de Gontard dans le cadre des dimanches des arts urbains. Avant le concert, Anne Saouter, anthropologue, a proposé une intervention fascinante sur la place des femmes dans le rugby français. Suite à cette brillante intervention, les musiciens de Gontard, tous vêtus de chemises à fleurs, ont pris place sur scène pour accueillir l'arrivée improbable de Gontard Himself, vêtu d'une splendide combinaison de lapin pour le moins déroutante. Gontard, souvent considéré comme un ovni ou le secret le mieux gardé de la chanson française, se présente comme un chanteur de variétés. Si ses tenues de scène rappellent les extravagances de Carlos et Joe Dassin dans une émission de Maritie et Gilbert Carpentier, le terme de "variétés" doit être compris dans le sens de la diversité plutôt que dans celui de la variété française conventionnelle. Diversité donc, tant au niveau des genres musicaux (pop, world, java , rock, avec des accents sixties notamment sur les effets de guitares), que des émotions exprimées, de la colère à l'engagement, en passant par l'humour omniprésent, la dérision, et une touche de mélancolie. Gontard s'amuse à briser les barrières codifiées du rock indépendant. Si cela peut paraître déroutant au premier abord, son énergie communicative finit par emporter le public profane, comme en témoignent les mines réjouies à la sortie de la salle. Gontard a l'intelligence de puiser dans sa discographie pour proposer un set varié et éviter l'écueil du donneur de leçon ou du prédicateur de malheur qu'aurait pu supposer un simple déroulé de son dernier album "2032", album dystopique sorti l'an passé. Auteur de nombreuses mixtapes, Gontard est un touche-à-tout passionné par les mavericks, de Jean Luc le Tenia à Daniel Johnston, ces artistes indépendants stakhanovistes qui sortaient des disques toutes les trois semaines sans se soucier de leur réussite commerciale. Il collectionne les disques depuis des années et s'amuse (au sens premier du terme) avec des milliers de samples qu'il récupère à droite et à gauche. Nous l’avons rencontré à l'issue de son concert pour un blind test autour d’une bière locale , occasion d’assouvir un de nos points communs : écouter et discuter sur la musique
"Plonger dans l'atmosphère ralentie de Guigny, ce village aux accents des années 70, c'est s'immerger dans un monde où le temps semble suspendu. C'est là que j'ai rencontré Johannes et Marie, le couple de trentenaires derrière le projet "La Ferme à la Noix", qui aujourd'hui se déploie sous la forme originale du Camion à la Noix. À travers leurs pizzas artisanales et leurs pains bios, confectionnés avec amour et savoir-faire, ils transmettent bien plus qu'une simple gastronomie : c'est un art de vivre, un retour aux sources, une ode à la convivialité.
Accueillis par les mélodies enchanteresses de flûtes, nous sommes transportés dans leur univers où les vinyles d'Anne Sylvestre et de Glenmor résonnent aux côtés des rires des amis et des jappements des chiens. Ici, chaque légume a une histoire, chaque ami une place, et chaque instant est empreint de partage.
Au cœur de leur démarche, l'authenticité et la joie de vivre transparaissent à travers leur choix de nom : "La Ferme à la Noix". Un clin d'œil malicieux qui révèle leur esprit farceur et leur volonté de ne pas se prendre au sérieux, tout en étant profondément consciencieux dans leur travail. Et c'est avec le levain, véritable trésor vivant qu'ils chérissent jour après jour, qu'ils donnent vie à leurs pains bios à la texture moelleuse et au goût incomparable.
Mais ce qui rend véritablement leurs créations uniques, c'est leur originalité. À partir de produits simples, ils concoctent des recettes audacieuses et surprenantes, défiant toute idée de gastronomie élitiste. Chaque pizza est une explosion de saveurs, chaque tranche de pain une invitation au voyage culinaire.
Depuis 2023, Johannes et Marie œuvrent avec humour et sérieux à donner vie à leur projet ambitieux, fondé sur des valeurs de coopération et de respect de la terre. Leur mission : réinventer la ruralité en tissant des liens authentiques entre producteurs et consommateurs, en valorisant le travail artisanal et en prônant une consommation responsable. Bienvenue dans l'univers enchanteur de "La Ferme à la Noix", où chaque bouchée raconte une histoire, où chaque rencontre est une promesse de découvertes."