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Le deuxième album de Polar (Eric Linder) , Bipolar, reste toujours un disque imparable, bien plus éloigné de l'image "folk country" qui lui a collé à la peau au démarrage de sa carrière et qu'il n'a cessé de chercher à casser lors de ses albums suivants , au risque de perdre une partie de son auditorat, pourtant pas trop important.
Sur Bipolar, l'instrumentaion s'enrichit , comparativement au premier album 1( pas mal soutenu par Miossec à l'époque) , qui avait été enregistré dans sa cuisine , en tachant d'être le moins dérangeant pour le voisinage.
Ici , on trouve une boite à rythmes millésimée casio vl tone , une basse rappelant étrangement working for the man de PJ harvey , un instru fantôme en fin d'album sorti d'un glacier Grauzonien , (il reprendra d'ailleurs, Eisbear sur une compilation du label Gentlemen), et une pop folk , un peu mélancolique , certes, mais qui s'ouvre vers un univers plus lumineux . La version sur east west aura en bonus, bipolar dream remixé par Kid Loco .
Son troisième album , somatic, patira d'une distribution quasi inexistante en France , avant que Polar ne fasse un retour en Français avec l'album Jour blanc, passé relativement inaperçu , malgré la distribution par "Labels" .
On retiendra un concert exceptionnel au festival de Dour , dans une scène circulaire, où il finissait en hurlant dans un mégaphone : silence is all i can afford , titre jamais sorti à ma connaissance et qui mériterait pourtant d'être sorti . .
Ses trois premiers albums ne sont toujours pas disponibles sur les plateforme de streaming . Si vous les trouvez en occasion. foncez !